On découvre notre monde en 2103
Un système social et un régime politique fonctionnant par loterie, dans lequel perdurent pourtant inégalités, jeux de dupes et manipulations.
Dans cette société entièrement soumise au hasard et régie par le “principe du minimax” ; chacun cherche à établir la meilleure stratégie possible pour se maintenir dans le système… et survivre. Le Dirigeant tiré au sort doit alors non seulement assumer ses nouvelles responsabilités politiques mais aussi faire face au Mercenaire engagé pour le détrôner.
Le changement de pouvoir devient un sport national ultra-médiatisé où tous les coups sont permis…
Les personnages
En cette Période 2103-05-01-T19:57:24Z Odilon Guppy, Déclassé, est contre toute attente tiré au sort par la Loterie d’État. Il devient ainsi le 55ème Dirigeant de la Confédération des 08 planètes… Qui est-il au juste ? Que manigance-t-il au sein de La Cote Z, cette collectivité rassemblant de nombreux marginaux et Déclassés ? Seraient-ils des Croyens…?
Mais en attendant et selon la coutume, Odilon doit survivre à la Convention. Il est accueilli à Jakarta au Complexe parlementaire, le siège administratif de la Confédération, par Bosco Chef de l’État major, des opérations stratégiques et des milices infra-paramilitaires ; un Transmetteur spécialisé dans le MiniMax ainsi que par Erika, Transistor de catégorie 1, la machine informatrice du système.
Ensemble, ils tenteront déjouer le Mercenaire public incarné par les spectateurs.
Loterie Solaire
Solar lottery paraît en 1955 et est publié en France en 1968 aux éditions OPTA. Considéré aujourd’hui comme une oeuvre de jeunesse, on y retrouve déjà les thèmes chers à Philip K. Dick tels que la manipulation ou la remise en cause du réel. Dans ce roman, il est question de politique, de conquête spatiale et de croyance.
« Ce n’est pas l’instinct animal qui nous rend fiévreux et insatisfaits. Je vais vous dire ce que c’est : c’est le but le plus élevé de l’homme – le besoin de grandir, de progresser… de découvrir de nouvelles choses… d’avancer, de s’étendre, d’atteindre de nouveaux territoires, de nouvelles expériences, de comprendre et de vivre en évoluant. De rejeter la routine, de rompre avec la monotonie de l’habitude, d’aller de l’avant. De ne jamais s’arrêter. »
Philip K. Dick
Au total 44 romans, plus de 120 nouvelles et le renouvellement d’un genre dans lequel il est, pour beaucoup, passé maître voire inégalé, Philip Kindred Dick est un auteur de science-fiction américain né en 1928 et mort en 1982, un an avant le sortie officielle du film Blade Runner, adapté de son roman Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?
K. Dick n’aura de cesse de mettre en scène des mondes dans lesquels la réalité n’apparait plus comme une donnée tangible mais comme un espace fuyant, qui échappe.
Tissée de paranoïa, de schizophrénie et d’un regard absolument visionnaire, son œuvre interroge, bouscule et fascine. Elle nous met face à nos problématiques contemporaines ; face à l’avénement de la société technologique que nous connaissons actuellement.